Marchant lentement…
Marchant lentement vers la Seine,
J’écoute son doux clapotis.
D’une voix, pas toujours, sereine.
Elle nous raconte sa peine :
« Voyez ce que devient Paris
Marchant lentement vers la Seine ! »
« Hélas ! » Répondis-je à la Seine :
« Paris n’est plus que boue et lie !
J’y pense avec mélancolie.
Mon sang se glace dans mes veines,
Marchant lentement vers la Seine ».
Suite de rimes à partir d’un rondeau de Jean-Luc Evens…
(Annie Leroy, le 13/04/2024)
Ainsi, légère et différente
Elle cheminait, ce matin,
Une vêture pertinente :
Robe fleurie et souliers fins.
Elle paraissait ardente :
Elle aimait la Saint Valentin !
Ainsi, légère et différente,
Elle cheminait, ce matin,.
De sa mise qu’elle agrémente
D’un petit bouquet coquin
Elle se satisfait, contente
De son charme adamantin :
Ainsi, légère et différente !
(Annie Leroy, le 13/04/2024)
*(vers imposé cueilli dans les bouquets de Brigitte de Morgan)