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Ducreux Georges Henri

Premier prix dans la catégorie poésie classique adultes

Pour son poème : Sonnet pour la paix

Poète et musicien, Goerges Henri Ducreux est âgé de 67 ans. Diplômé de l’Institut National Agronomique, s’est tourné vers la géologie, et réalise des études de sols depuis 1984 dans le sud-est de la France. « Les Tribunaux me nomment couramment comme expert ou comme commissaire-enquêteur”.

 

Auteur de nombreuses nouvelles, Georges Henri Ducreux a reçu plusieurs prix, dont le 2ème prix national du concours des cinémas Arts et Essais en 1996 avec un Jury Gallimard. Il est également l’auteur d’un roman, le Grand Vison Blanc, et d’une novella poétique intitulée les Geôles de l’Âme.

 

 

 

SONNET POUR LA PAIX

 

Les hommes combattaient pour un lambeau de terre

C’est à moi ! clamait l’un, non à nous ! hurlait l’autre

Ces vergers, ces hameaux, ne seront jamais vôtres

Et l’air était rempli de la fureur du fer

 

Chacun se réclamait du labeur de son père

Du passé, de son droit, se posant en apôtre

Revendiquant d’avoir semé les champs d’épeautre

Justifiant ainsi de partir à la guerre

 

Bientôt partout des morts jonchèrent la campagne

Les blés furent détruits, c’est ainsi que l’on gagne

On heurtait en marchant les débris des maisons

 

Les survivants, lassés, déposèrent les armes

Pour restaurer la paix, pour déverser leurs larmes

 

Et retrouver enfin la voie de la raison 

Bensmaine Gabriel

Premier prix dans la catégorie poésie classique jeunes adultes

Pour son poème : pour que dorme la nuit

Sciences et poésie ne sont pas antinomiques. Ainsi Gabriel Bensmaine, vingt ans, est en première année  d'école d'ingénieur en Physique-Electronique généraliste après passé deux années en classe préparatoire aux grandes écoles. « Mon profil scientifique ne m'a absolument pas entravé quant à l'expression du poète à ses heures perdues que je suis.

La musique joue sans doute un rôle dans mon inspiration car je suis également pianiste depuis 12 ans. J'ai de plus une motricité sportive assez développée surtout pour les sports de raquette.

 

Pourquoi la poésie alors ? Ma foi, cela est venu assez naturellement ; peut-être à force d'apprendre des poèmes dans les petites classes et sans doute grâce à ma soif de curiosité toujours débordante. Il est vrai aussi que l'expression écrite sous toutes ses formes m'a toujours attiré ».

 

 

 

 

Belle Colombe attends ! le soleil agonise,

Il empourpre l’azur qui de noir s’harmonise,

Car Violence et Vice invitent notre esprit

Au sombre festival, à l’infâme naufrage,

Condamnant la Vertu, meurtrissant son visage,

Au ballet de l’abîme où l’Amour est proscrit.

 

Dans ton évanescence il ne reste que brise,

Le frisson de Schéol nous tient sous son emprise :

Ô toi candide Oiseau daigne inspirer nos cœurs !

Chasse le grondement de l’avide Bellone !

Viens sans crainte tarir ce soupir violone,

Semer en nos régions tes doux lauriers vainqueurs !

 

Nous attendrons vois-tu, que le ciel cicatrise,

Pardonne-nous sa plaie : elle est nôtre entreprise.

Laisse les égarés regagner le chemin

De la course au salut, lasses de turbulence ;

Il faut de tous les maux bannir la virulence,

Avant toute autre chose il s’agit d’être humain.

 

 

Pour que dorme la Nuit

Chaptal Ludovic

Membre de l’Académie de la poésie française

premier prix ex æquo dans la catégorie poésie néo-classique  adultes

Pour son poème :  le myosotis (symbole de la résilience)

Né en 1985, Ludovic Chaptal est poète ouvrier. Il cultive les mots comme il cultive les fleurs Il préside le Centre Poétique Léon Bourrier à Mende et représente l’Académie de la Poésie Française dans cette région.

Ses poèmes sont régulièrement publiés dans   les revues : l'Albatros, l’Envol, la lettre des Poètes en Berry, dont il est membre, Plein Sens, la Plume Angevine, Comme en Poésie, Souffles…

 

Ludovic Chaptal a également obtenu de nombreux prix de poésie :

  • Médaille d'Argent aux Jeux Floraux de Toulouse en 2013

  • Prix de la Ville d'Angers aux Jeux Floraux d'Anjou en 2012

  • Jasmin d'Argent en 2018

  • Prix de l'A.D.L.P.F. en 2021

  • Murmure d'Or à Villefranche de Rouergue en 2022

 

Le myosotis

 

Pour les peuples sans terre et pour ceux sans pays,

Pour l’ombre caressant le sable de la dune,

Pour nos regards fixant tous une seule lune,

Pour nos rires brisés, pour nos rêves trahis

Et pour le sang versé sous l’œil de Marianne,

J’accroche un myosotis à ma croix occitane.

 

Pour les peuples meurtris dans le cœur et la chair,

Pour les temps triomphant sous de blanches colombes,

Pour l’avenir creusant nos huit milliards de tombes,

Pour nos poumons emplis d’un même souffle d’air

Et pour l’arbre tremblant devant la tramontane,

J’accroche un myosotis à ma croix occitane.

 

Pour les peuples sans nom, pour les peuples sans voix,

Pour l’enfance oubliée au dos de la frontière,

Pour les larmes du ciel abreuvant la rivière,

Pour les pas effacés sous la tête des rois

Et pour le musicien qui rythme la sardane,

J’accroche un myosotis à ma croix occitane.

 

 

 

Pelle Jean-Paul

membre de l’Académie de la Poésie Française.

premier prix ex æquo dans la catégorie poésie néo-classique  adultes

Pour son poème : La poésie ardente

A 83 ans, sa passion pour les belles lettres ne faiblit pas « la poésie me transporte, je ne sens plus le poids des ans. J'avais 12 ans, sur un exercice de français mon Prof avait écrit : des promesses pour l'avenir…

 

Cet hiver j'ai reçu mon centième prix de poésie. J'écris en classique ou néo classique, je ne sais m'exprimer autrement. La prosodie, même sévère me libère ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La poésie ardente

 

J’aime les soirs d’été, quand la nuit est en fête

Et que le dais d’argent grandissant sur ma tête

Découvre les confins du lac serein des cieux

Ô ! Regard éternel des fonds silencieux.

 

Je rêve de jeter la poésie ardente

Aux flots mystérieux qu’un Dieu caché enfante,

Semant amour et paix sous les soleils épars,,

 

Par-dessus les chaos montant de toutes parts.

Ambrogi Louis

Premier prix dans la catégorie néo-classique jeunes adultes

Pour son poème : la paix soit avec vous

 

Louis Ambrogi, 21ans, en classe préparatoire littéraire au Prytanée National Militaire pour intégrer Saint-Cyr. Il est l’auteur d’un premier d’un premier recueil de poésies « Amore alicuius differo ». En 39 poèmes, Louis Ambrogi, conte la renaissance d’un homme amoureux, qui après s’être épris d’une femme, se passionne pour la poésie. « Mon goût pour la poésie est né d'une correspondance épistolaire en 2020, qui m'a inspiré mon premier recueil, engouement facilité inconsciemment par un père littéraire et une mère poète, par une lecture passionnée de Ronsard et Hugo ».

 

 

 

 

 

 

 

 

La paix soit avec vous

 

"La paix soit avec vous" n'est pas qu'une parole

Abstraite, sombre, tout comme une parabole

Que seul monseigneur en l'homélie peut comprendre,

Tentant de réveiller un sommeil des plus tendre,

D'intéresser une lecture approfondie :

C'est une chose simple à mettre dans nos vie.

 

Dénoncer la haine et pointer du doigt les autres,

Quand on adore l'hypocrisie, qu'on s'y vautre,

Nous rend indigne de l'amour que l'on reçoit.

Et pourtant, nous sommes tous portés par la foi,

À encore et encore aimer notre prochain,

Chaque jour pardonner et lui tendre la main.

 

Devenons pour Noël des êtres exemplaires,

Portons l'espérance puis la paix à nos frères,

Réunissons foyers et oubliés du temps

En communion de prière en ce Saint Avent.

Le plus beau des cadeaux n'est pas un simple jouet:

C'est l'avènement de Son Fils et de Sa paix.

 

 

 

 

 

 

Van steirteghem Isaure

Premier prix ex aequo dans la catégorie néo-classique enfants

Pour son poème : La plume de paix


Isaure, 12 ans, est en classe de 5ème au collège Saint-Germain de Charonne à Paris. « C'était la première fois que je participais à un concours de poésie. J'aime écrire de la poésie et le thème de la paix m'intéressait ». 



 

 

 

 

La Plume de paix

Si l’encre de ma plume,

Pouvait bloquer les guerres,

Laisser couler la paix,

Le monde changerait.

 

Si l’encre de ma plume,

Pouvait toucher la Terre

Toute entière, elle ferait,

Jaillir les mots de paix.

 

Lecteur, toi qui as lu,

Je te confie les graines,

De la paix éternelle,

Aide-moi ! Agis ! Sème !

 

 

 

 

Martin Léonie

Premier prix ex aequo dans la catégorie néo-classique enfants

Pour son poème : Quête éternelle

Léonie Martin âgée de 15 ans, est en seconde dans un lycée à Brest. Madame Jestin est sa professeure de français. « Il me semble que j'ai écrit mes premiers poèmes à 9 ans, et je m'y suis réellement plongée en cinquième/quatrième, explique Léonie. Écrire est un élément important de ma vie ; j'aime créer en sachant que je vais être lue (par des jurys de concours par exemple) ou simplement pour mettre des mots sur ce qui dans ma tête ressemble plus à un nœud de pensées multicolores. Quelques-uns de mes poèmes ont déjà étés primés, au Prix Mathiah Eckard ou au concours "Poévies" de Mouscron. Je ne pense pas un jour pouvoir m'arrêter d'écrire : j'aime trop ça ».

 

Quête éternelle

L’oiseau blanc sagement sur sa branche

De là s’envole en laissant une plume blanche

Qui tournoie et se pose sur le sol glacé

Vestige de sa venue dans cette contrée isolée

 

La colombe chemine et poursuit sa tâche

Fait don de ses plumes auxquelles l’humain s’attache

Avec l’espoir secret d’un monde embelli

Elle distille la paix, si précieuse aujourd’hui

Mais chaque plume est menacée par la pluie

Souillée, déchirée, sombrant dans l’oubli

Sitôt on sort les armes, le ciel devient noir

Les humains s’entretuent et oublient leur histoire

 

Malgré ses efforts la colombe désespère

A renoncer maintenant triomphera la guerre

Elle songe à toutes ces plumes laissées derrière elle

Comprend que leur pouvoir n’est pas éternel

 

La clé se trouve ailleurs alors elle fait germer

Partout autour du monde des graines d’olivier

Les rameaux qui grandissent sont désormais prêts

À promouvoir l’amour et faire régner la paix.

 

 

Torterolo Fausto

Premier prix dans la catégorie poésie vers libres adultes

Pour son poème : La prière de l’enfant soldat
Je suis Italien, ingénieur, Phd en intelligence artificielle, 56 ans, marié, 3 enfants de 20,19,16 ans
Je suis directeur de la transformation digitale chez Schneider Electric.
Je suis venu en France dans le cadre de mon doctorat en 1999 pour un programme Erasmus de 6 mois. En France j’ai rencontré ma femme et je ne suis plus parti.
J’ai toujours eu l’envie d’écrire mais jamais eu le courage de le faire.
Mais depuis quelques années, j’ai trouvé dans la poésie le moyen d’exprimer ce que je n’arrive pas à exprimer dans la vie de tous les jours.
La poésie, c’est pour moi un moment avec moi-même, mes démons et mes anges. Un moment où je peux parler de ce qui est vraiment important pour moi. Elle est aussi un moyen pour véhiculer des messages sur la condition humaine, pour toucher des sujets sensibles et douloureux ; une incitation à réfléchir sur notre chemin sur cette planète. C’est cela que je cherche à transmettre avec mes écrits
 J’ai aussi été primé pour le Concours Littéraire 2023 de la course du cœur pour le don d'organe https://www.lacourseducoeur.com/

Je suis arrivé deuxième dans la section poésie avec la poésie « Moi, ton cœur »


La prière de l’enfant soldat

Toi mon frère je vais te tuer

Les grands me l’ont demandé

C’est un ordre et je dois l’exécuter

 

Oui mon frère les grands m’ont raconté

Que comme un infâme tu as avancé

Par le mal tu t’es fait bâtardiser

 

Et maintenant que je sais qui tu es

Ils m’ont dit de ne pas te pardonner

Alors avec rage je vais te flinguer

 

Toi mon frère, mon ami plus cher tu étais

Dans ma maison ensemble on rigolait

Mais maintenant cet ami tu l’as tué

 

Par ta faute à la guerre je dois jouer

Du sang je dois faire couler

Mais au paradis ils m’ont promis je terminerai

 

Maintenant en guerrier ils vont me changer

A tuer d’autres enfants ils vont m’enseigner

Au son des armes je vais apprendre à danser

 

Dis-moi mon frère si c’est vrai

Ce que les grands m’ont inculqué

Les paroles que comme le vent ils m’ont insufflé

 

Car le sang sur mes mains commence à me hanter

Je frotte jusqu’à les faire saigner

Mais je n’arrive pas à les nettoyer

 

Mon frère, je souffre car j’ai besoin de jouer

Dans l’insouciance je veux retourner rigoler

Avec joie je veux retourner marcher

 

Aide-moi mon frère, car je me suis trompé

Dans le sein de ma mère je veux être bercé

Dans des fleurs je veux m’endormir et ne plus me réveiller

 

Pardonne-moi mon frère pour toutes les fois où je t’ai tué

Demain en paix je vais te rencontrer

Le fusil de roses chargé je vais amener

Car d’amour et de paix je veux m’abreuver

 

Mais toi mon frère vient avec ton arme bien chargée

Charge la balle avec mon nom dans ton pistolet

Ne rate pas ta cible car j’ai besoin de m’envoler

 

Demain mon frère la paix enfin je vais rencontrer

Mon enfance je vais finalement retrouver

Dans un champ de fleurs je vais pour toujours reposer

 

Fausto TORTEROLO

Josse Claire

Premier prix dans la catégorie poésie vers libres jeunes adultes

Pour son poème : Paix intérieure

Agée de 21 ans, Claire Josse est étudiante à l'Ecole des Beaux Arts de Tours. « Écrire de la poésie est l'expression de mon ardeur vitale. L'écriture a notamment joué un rôle thérapeutique et salvateur, me permettant d'extérioriser mes émotions, en y trouvant une raison de vivre.

 

Un autre de mes poèmes, intitulé Ballerine, a été sélectionné pour être publié dans la revue Art et Vers n°24, en juillet de cette année. 

 

J'ai d'autre part pour souhait de publier mon recueil de poésie ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paix intérieure

 

Avec des rêves pleins les yeux,

L’homme peint au crayon bleu

Tout ce qu’il veut.

Son cœur est libre,

Il est heureux.

 

Aussi insaisissable que le vent,

Il suit son âme ivre de sentiments,

L’espoir enflammant son cœur ardent.

 

Fort de ses profondes blessures,

Il parcours le monde azur,

L’âme vagabonde et pure.

 

Il défit la bienséance et la loi,

La convention n’entrave sa voie,

En ses rêves et passions il a foi.

 

Il aime la vie, il est libre

Et de son âme aux couleurs vives,

Jaillissent les personnages des livres.

 

Aux sentiments sincères il se livre,

Et levant les yeux vers le ciel haut,

Dans son esprit prennent vie tous les mots.

 

Avec des rêves pleins d’ardeur,

L’homme peint au crayon de couleur

La clef du bonheur,

Sa paix intérieure.

 

Claire JOSSE

 

 

Denoyelle Capucine

Premier prix dans la catégorie poésie vers libres enfants

Pour son poème : La colombe


Le talent n’attend pas les années. Capucine a onze ans lorsqu’elle compose son poème et se souvient : « Mon enseignante de CM2, Madame Pauline De Clerck, avait proposé à la classe de participer au concours de l’académie de Poésie Française.

J’ai beaucoup aimé le thème proposé et j’ai voulu écrire ce poème, un poème d’espoir, en hommage à l’Ukraine qui est en guerre.

C’est une fierté pour moi de remporter le premier prix dans la catégorie poésie vers libres enfants, car ça montre que malgré mes troubles dyslexiques, j’ai réussi à toucher le jury avec mes mots. » Catégorie : 6-15 ans

 


La colombe


Une si belle colombe depuis longtemps volait.

La voyez-vous ?

L’entendez-vous ?

Et si doucement, elle se posait sur vous ?

 

Comme une vague dans la mer qui vous ensorcelle

Comme un rayon de soleil qui vous réveille

Ou comme un petit mot rempli de douceur,

Cette colombe est signe de bonheur.


Ne vivez plus dans la haine, le désespoir,

Dans une vie de guerre, il faut trouver l’espoir.

Il faut vivre de rire, de chants et d’amour,

Pour que la colombe s’envole pour toujours.


 

Capucine Denoyelle

Limouri Bennaceur - Maroc

Premier prix Francophonie – dans la catégorie poésie néo-classique Adultes

Pour son poème : Une paix agonisante

Né en 1956 à Elhajeb, petite belle ville, aux portes du beau Moyen-Atlas marocain, Bennaceur Limouri fait ses études primaires et secondaires à Elhajeb pour rejoindre ensuite le lycée ABOU LKACIM AZZAYANI à Khénifra, la cité du grand chanteur amazigh Rouicha. En 1975, il décroche son baccalauréat, lettres modernes, au célèbre lycée Tarik in ziad, dans la belle ville AZROU.

« Pour aider feu mon père, raconte-t-il, je dus travailler dans les champs durant deux années. Puis, en 1977, je fus admis, sur concours, dans le centre pédagogique régional, à MEKNES, pour 2 années de formation pour enseigner la langue française dans les collèges. Tous mes formateurs étaient des français et d’excellents enseignants ». En 1979, son diplôme en poche, il est affecté au collège Aljahidà Casablanca et sera muté en 1986 au collège « Les cèdres » à Ifrane, la petite Suisse du Maroc.

Il aime tellement son métier, qu’après avoir pris sa retraite en 2016, il continue à enseigner dans une école privée "Le Mûrier "à Ifrane, école adepte de la pédagogie "Montessori".

Marié et père de trois belles filles, comme il aime à le dire, Bennaceur Limouri habite toujours à Elhajeb : et je fais la navette à Ifrane depuis 1986 ».

 

 

Une paix agonisante

 

Sur les restes d’un pré par le feu dévasté,

S’abat le corps mourant d’une pauvre colombe.

Un rameau d’olivier fumeux, de son bec, tombe.

Dans les yeux de l’oiseau, je vois notre cité.

 

Elle est là, sous un ciel lourd de calamité.

Le sceau du mal y luit, augure d’hécatombe.

Sur la cendre, un enfant jongle avec une bombe.

Fruit de rêves fatals, son destin est jeté.

 

Le germe de l’affreux, dans les cœurs prolifère,

Et le jardin, jadis herbeux, est champ de guerre...

L’enfant foule le livre et prend le pistolet.

 

Dans l’œil du volatile, apparaît ce message :

« Humain ! L’Arche se perd et toi, tel l’agnelet,

Tu te laisses guider vers des lieux de carnage

 

 

Myrlandie Myrbel : Etats-Unis

Premier prix Francophonie – dans la catégorie poésie vers libres, jeunes adultes

Pour son poème : Quelque part

Agée de 22 ans, Myrlandie Myrbel est licenciée en droit et gouvernement. Elle poursuit ses études à l’Université de Floride. « J’ai développé un amour pour la poésie à l’âge de 11ans, confie-t-elle, et depuis je n’ai jamais cessé d’écrire. La poésie me permet de partager mes émotions et de conter mes maux et mes observations. Je me prélasse sur chaque bout de papier où je griffonne ce que je n’ose dire à haute voix. Ma poésie est une éternelle conquête des faces noires de la vie quotidienne. 

 

Myrlandie Myrbel a publié deux recueils de poèmes:

Échos de mon silence (2017)

À l’encre de mon amertume, j’écris du sang (2023)

 

Elle a remporté le troisième prix du concours “Ecrivons l’espoir” de la Société du Samedi Soir en 2018 pour son poème “Le sacré fruit sucré défendu.”

De plus, son poème “lève-toi et marche” a été sélectionné pour le concours René Despestre “Haiti, tu renaîtras de tes cendres.” (2023)

 

Quelque part

 

Quelque part

une balle a encore gobé un rêve

une âme innocente signe un dernier soupir

avec son sang furtif

sur les pavés de l'indifférence

 

Quelque part

des oiseaux effarouchés portent leur chant

sous leurs ailes dévissées telles des blessures rebelles

printemps des barbelés

des humains mangent leur faim avec rage

 

Quelque part

un être avale les lignes de sa vie périmée

pour se repentir du péché d’être né

un père doit partir à la guerre

sans espoir ni promesse

une femme se meurt en silence

au rythme de l'attente

 

Quelque part

le naufrage de la lumière

la chute épidémique

des frères qui s'entretuent

au nom de leur dieu de paix

 

Monde en lambeaux

si un jour ma voix se mélange aux cris des damnés

en dérive dans le ventre houleux de la Méditerranée

si je suis emportée par les flots de la honte

si j'ai pour seule sépulture

la page froissée d'un journal

peignant la noirceur du temps

si je m’écroule sous la colère d'un atomiseur

dites aux marchands de chaos

que j'étais une mendiante

qui ne quémandait que la paix

pour recoudre le soleil sur le visage terreux

des enfants en mal d'amour.

 

Myrlandie MYRBEL

 

USA

Ray Bou khalil : Liban

Premier prix francophonie – dans la catégorie poésie vers libres enfants

Pour son poème : Tous unis sous un même nom : la paix

 

Ray Bou Khalil, 13 ans,poursuit ses études en 4ème. Il était en 5 ème lors de l'écriture du poème au Collège Notre-Dame de Jamhour, Liban (collège jésuite). « Je me suis intéressé à la rédaction de poème en début d'année car on traitait effectivement ce sujet en classe. J'ai toujours eu un goût pour la lecture, surtout pour les romans policiers . Ceci a été mon premier poème.

 

Je suis le deuxième enfant d'une famille composée de trois enfants . Je suis né à Baabda (balieue beyrouthine) qui est aussi ma ville d'origine. Je suis éclaireur dans l'association des scouts du Liban. Je pratique cette activité au sein de mon école, le Collège Notre-Dame de Jamhour. Je suis aussi joueur de football à l'académie BFA ( Beirut Football Academy ), occupant la position de gardien de but. Je suis aussi un amateur d'histoire et de géographie».                                                                                                                                                             

 

 

Sous un même nom, la Paix  

 

De l’Asie à l’Amérique 

 

En passant par l’Afrique 

 

Nous sommes tous un même genre, Humain 

 

Nous devons nous unifier 

 

Des plus petits aux aînés  

 

Sous un même nom , la Paix 

 

Peu importe notre religion 

 

Nos races ou opinions ,  

 

Nous devons nous unifier 

 

Sous un même nom, la Paix 

 

Les guerres et batailles 

 

De petites ou grandes tailles 

 

Doivent cesser 

 

Sous un même nom, la Paix 

 

L’Histoire nous divise  

 

Tout comme nos devises 

 

Mais nous sommes tous humains 

 

Nous devons nous unifier 

 

Sous un même nom, la Paix 

 

 

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5, rue des Fêtes
75019 PARIS

Tél.

06 88 33 75 24

Email : 

thierrysajat.editeur@orange.fr

academiepoesiefrancaise@gmail.com

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