ÉTÉ
J’aime ce bel été dans les bras du silence !
La nature s’apaise au lieu de dépérir,
Les moteurs assassins cherchant à la meurtrir
Vont poursuivre autre part leur folle virulence.
L’implacable chaleur offre sa nonchalance
Le ciel est bienheureux, rien ne peut flétrir !
Immobile la rose arrête de fleurir
Écoute, du cartel, l’heure qui se balance.
Brillante, la verdure envahit l’horizon
Loin du monde et du bruit mon auguste maison
Me préserve, à jamais, d’effarants batelages
Sérénité ? Repos ? « Vacance » de l’esprit *
Par le tohu-bohu, la fournaise des plages ?
Moi, je n’ai de loisir qu’au fond d’un manuscrit.
Mireille TURELLO-VILBONNET
* l’esprit vacant…
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Hauber-Bieth Johanne (mardi, 29 août 2017 20:09)
Magnifique sonnet ! ♥♥♥
Michel-Angelbert Legendre (samedi, 23 décembre 2017 07:41)
dépérir. meurtrir,flétrir, fleurir, sont des verbes du 2°groupe à l'infinitif. Aucune richesse de rimes.
angelbert@hotmail.fr
Tyna (vendredi, 16 février 2018 22:28)
les rimes ne sont pas très riches et vous avez un vers boiteux ,
inexcusable dans un sonnet
Lucien COLS (mardi, 11 décembre 2018 16:37)
Il manque un pied dans le deuxième vers de la deuxième strophe :
" Le ciel est bienheureux, rien ne peut - le - flétrir " serait bien