PRÉLUDE à L'AUTOMNE
C'est un beau jour d'été qui sent déjà l'automne.
Avec ses prés fumants la terre s'abandonne
Au bienheureux silence étreignant le matin.
La brise a mis ses gants de tulle et de satin
Pour coiffer tendrement la frange des lisières
Et fêter le déclin des ardentes lumières.
Enlaçant le sous-bois de lambeaux argentés,
La brume s'effiloche en rayons orangés
Et pose des colliers de perles cristallines
Sur les bosquets parés de guirlandes sanguines.
La prairie où s'égaye un paisible troupeau
A beaucoup reverdi sous la manne de l'eau.
C'est l'époque magique où la clarté flamboie
Au détour des sentiers que septembre corroie.
Reliant le cosmos au fil de l'horizon,
Le ciel est déployé comme un grand papillon
Dont le jour et la nuit sont les ailes égales.
L'espace est enchâssé de saphirs et d'opales
Qui pleuvent leur beauté sur les ombres sépia
Des forêts protégeant l'écorce de Gaïa.
Chantal PAILLARD
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Tyna (vendredi, 16 février 2018 22:40)
un beau poème, des images recherchées et plaisantes
mais l'enjambement entre quatrain est désagréable et perturbe l'harmonie de lecture surtout après papillon , l'image est belle et se suffit à elle même , la suite sur l'autre quatrain est inutile
et cette partie là pourrait être améliorée : A beaucoup reverdi
ce n'est pas très poétique et gâche un peu le reste
ce poème pourrait devenir superbe avec ces quelques changements
amicalement