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Louise de Vilmorin - Une vie de bohème

 

Invitée d’un mercredi de l’Académie en 2019, Geneviève Haroche-Bouzinac a présenté sa biographie sur Louise de Vilmorin, paru chez Flammarion. Professeure d’histoire littéraire à l’université d’Orléans, Geneviève Haroche-Bouzinac a reçu le grand prix de la biographie littéraire de l’Académie Française en 2020 pour cet ouvrage.

L’amoureuse de l’amour

 

 

Partir à la rencontre de Louise de Vilmorin c’est regarder un film en replay. Celui de la haute bourgeoisie et du monde des arts et des lettres du début du XXème siècle. Les acteurs : Antoine de Saint-Exupéry, André Malraux, Francis Poulenc, Jean Cocteau, l’ami fidèle, Gaston Gallimard, l’éditeur, Guy Béart, le chanteur, mais aussi Jeanne Moreau, Brigitte Bardot, Vadim, Georges Pompidou, Orson Welles, Jean Marais, Léo Ferré, Jean Anhouilh… pour n’en citer que quelques-uns.

 

Collectionneuse d'amants, elle les aime passionnément, pour toujours sur le moment. Elle était admirée pour son esprit et sa légèreté aristocratique en dépit d’une profonde tristesse qui lui faisait dire « Je suis née inconsolable ».

 

Passionnément (l’alphabet des aveux)

 

Je l’aime un peu, beaucoup, passionnément,

Un peu c’est rare et beaucoup tout le temps.

 


Pour nous poètes, c’est la femme de lettres qui retient notre attention.

 

Fille de Philippe et de Mélanie de Vilmorin, Louise naît le 4 avril 1902 à Verrières-le-Buisson et y décédera le 26 décembre 1969. Lorsqu’elle vient au monde, elle a déjà une sœur, Mapie, et aura bientôt quatre frères, Henry, Olivier, Roger, André.

 

Ces six enfants connaissent une enfance dorée sous la houlette du «bon abbé» Tisnes. Enfance dorée, mais assombrie par le manque total d'affection de Mélanie à l'égard de Louise, qui déplorera ce manque jusqu'à la fin de sa vie mais reproduira un schéma identique sur ces filles.


L’Abbé Armand Tisnes, précepteur, donne le goût de la lecture à la fratrie à travers des récits épiques comme les aventures de la famille Fenouillard dans le Journal de la Jeunesse. Mais pour Louise rien n’égale les contes, réunis sur les étagères de la bibliothèque familiale. Les Mille et une nuits, les contes de Grimm, d’Andersen et surtout ceux de Perrault. Ces derniers vont influencer la future femme de lettres par leur faculté à présenter simplement une réalité prodigieuse. Ses deux contes ont sa préférence :

 

- le Petit Poucet qui utilise la ruse contre la force et l’invention féerique contre l’abandon.

- Peau d’Âne car il offre à Louise un monde où elle pourrait rivaliser avec sa mère, Mélanie.

 

1914. Le bruit des canons résonne. Réformé en raison de graves problèmes pulmonaires, le père de Louise rejoint Londres en qualité de détaché auprès de l’ambassade de France. La petite famille le rejoint à l’été 1915.

 

Pour développer le sens de l’observation de Louise, l’Abbé Tisnes lui recommande de tenir un journal de voyage. D’un cahier à l’autre, ses aspirations littéraires s’affirment. De retour à Verrières en 1916, elle compose un premier poème qui révèle une grande sensibilité à la lumière et au luxe.

 

Lors de la disparition de son père en 1917, la lecture des poètes et notamment Émile Verhaeren, atténue son chagrin et ne cesseront de la toucher.

 

C’était par ces soirs d’or de Flandre et de Zélande

Où les parents

Disent aux enfants

Que les Jésus vont sur la mer

Emile Verhaeren

 

A l’été 1918, une autre source d’inquiétude plane sur la famille Vilmorin. Louise souffre d’une douleur persistante à la jambe gauche. Le diagnostic tombe : tuberculose osseuse de la hanche. Elle conservera un déhanchement qui accentuera son charme et lui donnera le goût de rêver. Traitement : immobilisation complète et bains de soleil. Louise passera trois ans au Pays Basque dans la Pension Maïtagarria. Elle accepte avec patiente cette épreuve.

 

De retour à Paris, pour tromper l’immobilité imposée par la maladie, elle trouve la parade : rire et faire rire et tout prendre à la légère. Un cousin lointain s’aventure de temps en temps rue de la Chaise : Antoine de Saint Exupéry. Ils se fiancent en 1923 et Saint-Exupéry lui murmure dans un de ses poèmes :

 

« Je me souviens du soir où j’ai connu tes lèvres

Par un baiser naïf qui s’était égaré »

 

 

Manigances de Mélanie qui ne veut pas d’un gendre désargenté. Louise épouse finalement en 1925 un Américain, Henry Leigh Hunt (1886–1972) et s’installe à Las Vegas, au Nevada. Trois filles naissent de ce mariage : Jessica, Alexandra et Elena. Divorcée, elle épouse en 1938 en secondes noces le comte Paul Pálffy ab Erdöd (1890–1968), dont elle divorce en 1943. Ces années sont pour Louise « les plus belles de [sa] vie». Elle devient ensuite la maîtresse de Paul Esterházy de Galántha (1901–1964), à partir de 1942, puis de Duff Cooper, ambassadeur de Grande-Bretagne.L’amoureuse de l’amour

 

Partir à la rencontre de Louise de Vilmorin c’est regarder un film en replay. Celui de la haute bourgeoisie et du monde des arts et des lettres du début du XXème siècle. Les acteurs : Antoine de Saint-Exupéry, André Malraux, Francis Poulenc, Jean Cocteau, l’ami fidèle, Gaston Gallimard, l’éditeur, Guy Béart, le chanteur, mais aussi Jeanne Moreau, Brigitte Bardot, Vadim, Georges Pompidou, Orson Welles, Jean Marais, Léo Ferré, Jean Anhouilh… pour n’en citer que quelques-uns.

 

Collectionneuse d'amants, elle les aime passionnément, pour toujours sur le moment. Elle était admirée pour son esprit et sa légèreté aristocratique en dépit d’une profonde tristesse qui lui faisait dire « Je suis née inconsolable ».

 

 

Passionnément (l’alphabet des aveux)

 

Je l’aime un peu, beaucoup, passionnément,

Un peu c’est rare et beaucoup tout le temps.

 

 

 

Pour nous poètes, c’est la femme de lettres qui retient notre attention.

 

Fille de Philippe et de Mélanie de Vilmorin, Louise naît le 4 avril 1902 à Verrières-le-Buisson et y décédera le 26 décembre 1969. Lorsqu’elle vient au monde, elle a déjà une sœur, Mapie, et aura bientôt quatre frères, Henry, Olivier, Roger, André.

 

Ces six enfants connaissent une enfance dorée sous la houlette du «bon abbé» Tisnes. Enfance dorée, mais assombrie par le manque total d'affection de Mélanie à l'égard de Louise, qui déplorera ce manque jusqu'à la fin de sa vie mais reproduira un schéma identique sur ces filles.


L’Abbé Armand Tisnes, précepteur, donne le goût de la lecture à la fratrie à travers des récits épiques comme les aventures de la famille Fenouillard dans le Journal de la Jeunesse. Mais pour Louise rien n’égale les contes, réunis sur les étagères de la bibliothèque familiale. Les Mille et une nuits, les contes de Grimm, d’Andersen et surtout ceux de Perrault. Ces derniers vont influencer la future femme de lettres par leur faculté à présenter simplement une réalité prodigieuse. Ses deux contes ont sa préférence :

 

- le Petit Poucet qui utilise la ruse contre la force et l’invention féerique contre l’abandon.

- Peau d’Âne car il offre à Louise un monde où elle pourrait rivaliser avec sa mère, Mélanie.

 

1914. Le bruit des canons résonne. Réformé en raison de graves problèmes pulmonaires, le père de Louise rejoint Londres en qualité de détaché auprès de l’ambassade de France. La petite famille le rejoint à l’été 1915.

 

Pour développer le sens de l’observation de Louise, l’Abbé Tisnes lui recommande de tenir un journal de voyage. D’un cahier à l’autre, ses aspirations littéraires s’affirment. De retour à Verrières en 1916, elle compose un premier poème qui révèle une grande sensibilité à la lumière et au luxe.

 

Lors de la disparition de son père en 1917, la lecture des poètes et notamment Émile Verhaeren, atténue son chagrin et ne cesseront de la toucher.

 

C’était par ces soirs d’or de Flandre et de Zélande

Où les parents

Disent aux enfants

Que les Jésus vont sur la mer

Emile Verhaeren

 

A l’été 1918, une autre source d’inquiétude plane sur la famille Vilmorin. Louise souffre d’une douleur persistante à la jambe gauche. Le diagnostic tombe : tuberculose osseuse de la hanche. Elle conservera un déhanchement qui accentuera son charme et lui donnera le goût de rêver. Traitement : immobilisation complète et bains de soleil. Louise passera trois ans au Pays Basque dans la Pension Maïtagarria. Elle accepte avec patiente cette épreuve.

 

De retour à Paris, pour tromper l’immobilité imposée par la maladie, elle trouve la parade : rire et faire rire et tout prendre à la légère. Un cousin lointain s’aventure de temps en temps rue de la Chaise : Antoine de Saint Exupéry. Ils se fiancent en 1923 et Saint-Exupéry lui murmure dans un de ses poèmes :

 

« Je me souviens du soir où j’ai connu tes lèvres

Par un baiser naïf qui s’était égaré »

 

Manigances de Mélanie qui ne veut pas d’un gendre désargenté. Louise épouse finalement en 1925 un Américain, Henry Leigh Hunt (1886–1972) et s’installe à Las Vegas, au Nevada. Trois filles naissent de ce mariage : Jessica, Alexandra et Elena. Divorcée, elle épouse en 1938 en secondes noces le comte Paul Pálffy ab Erdöd (1890–1968), dont elle divorce en 1943. Ces années sont pour Louise « les plus belles de [sa] vie». Elle devient ensuite la maîtresse de Paul Esterházy de Galántha (1901–1964), à partir de 1942, puis de Duff Cooper, ambassadeur de Grande-Bretagne.

Louise la romancière

 

Durant l’hiver 1932, sur les conseils de Saint-Exupéry dont elle restée très proche, elle est invitée chez Yvonne de Lestrange, amie de Gide et cousine de Saint-Exupéry, qui reçoit auteurs et compositeurs de la Nouvelle Revue Française, la NRF. Louise y fait une rencontre décisive : André Malraux. Ce dernier lui montre la voie de la création littéraire. Il a vu en moi quelque chose que je ne soupçonnais pas, dira-t-elle.

 

Mademoiselle de Sainte-Unefois sort en 1934. Ce roman raconte l’histoire d’un trio dans un monde absurde. Grâce a trahi Silvio et soupire pour Mildrid qui est indifférent. Dialogues sans queue ni tête «  Bonjour, Madame la papetière, avez-vous des points d’exclamations ? ». les lecteurs sont séduits quand « sur la commode une belle frayeur de l’an passé se conserve intacte sous un globe »

 

Ce premier roman est suivi de La fin des Villavide. Une sorte de conte. Un duc et une duchesse ne peuvent avoir d’enfant. Le duc taille un fauteuil dans le chêne le plus précieux de la forêt. La duchesse brode une tapisserie extraordinaire pour vêtir leur enfant. Gaston Gallimard le publie sans passer par les comités de lecture d’usage.

 

Le lit à colonnes (1941), raconte l’histoire d’un plagiat. Un prisonnier compose un opéra dont le directeur de prison s’appropriera la paternité. Porté à l’écran par Charles Spaak et Jean Cocteau (Jean Marais, Odette Joyeux...)

 

Madame de (1951) suivi de Julietta lui apporteront la notoriété. Des objets a priori inoffensifs deviennent des outils de transaction amoureuse et déclenchent des rebondissements en chaîne. Ces deux ouvrages brossent le tableau de la haute bourgeoisie du début du XXème siècle. Ils seront tous deux adaptés pour le grand écran.

 

 

 

Louise la poétesse


En 1939, Louise publie un recueil de poésies « Les fiançailles pour rire ». Mis en musique par Francis Poulenc ils sont interprétés pour la première fois à Paris, Salle Gaveau, le 21 mai 1942, par Geneviève Touraine (soprano) et le compositeur au piano. Celui-ci fait de Louise l’égale de Paul Eluard et de Max Jacob. Il trouve dans ses poèmes «une sorte d’impertinence sensible, de libertinage, de gourmandise »

 

Fleurs

 

Fleurs promises, fleurs tenues dans tes bras,

Fleurs sorties des parenthèses d’un pas,

Qui t’apportait ces fleurs l’hiver

Saupoudrées du sable des mers ?

Sable de tes baisers, fleurs des amours fanées

Les beaux yeux sont de cendre et dans la cheminée

Un cœur enrubanné de plaintes

Brûle avec ses images saintes.

 

1945. Edition d’un recueil de 15 poèmes « le sable du sablier « . Ce recueil se situe à un tournant entre deux périodes de la vie affective de Louise de Vilmorin qui a vécu dans un perpétuel entrecroisement de ses amours. Le sable symbolise le Danube de la Hongrie où elle vit durant une dizaine d’années à Pudmerice avec le conte ...

 

Sur le Danube en février
Les longs îlots d’herbe frissonnent,
Ce sont des tombeaux oubliés
Que la brume d’oubli couronne.

Les souvenirs y sont couchés
Pareils à des anges malades,
Les souvenirs anges cachés
Au cœur d’anciennes promenades.

Le fleuve glisse bras ouverts
À la poursuite d’un visage
Et fait danser tête à l’envers
Les amants en pèlerinage.


Louise est une adepte des jeux d’écriture et s’inscrit pleinement dans la tradition Oulipienne : « J'ai la toux dans mon jeu » (Fiançailles pour rire). Elle aurait pu être une virtuose du SMS avec elle   «élégie» s'écrit déjà LEJ, et «les baisers d'hier», LBZIR, Abbaye devient ABI...

L'Alphabet des Aveux trouve son origine dans le plaisir des mots et la liberté d'en user ; qualité qu'elle partageait avec Jean Hugo (petit fils de Victor), autre «collectionneur» de bonheurs d'expression et de rébus bizarres. Utilisant l'allitération et le calligramme, le palindrome et l'holorime, la charade et le rébus.

Étonnamment monotone et lasse
Est ton âme en mon automne, hélas !

On se veut
On s'enlace
On se lasse
On s'en veut

Je t'enlacerai
Tu t'en lasseras

Là les pères vont en mer
Là les mères vont en paire


 

Outre Francis Poulenc, de nombreux poèmes de Louise ont été chantés par Guy Béart.

Louise l’épistolière

En 1950, pour sortir des griffes des ses créanciers, Louise entame une carrière de journaliste servie par son carnet d’adresses. Elle n’en écrira pas moins de 120 articles pour Vogue, Marie-Claire, Le Figaro ou encore Shell Madame, le magazine de la femme automobiliste.

 

Le mot économiser est en effet absent de son dictionnaire. Et son désir de luxe qui date de l’enfance a un coût. Bien souvent elle fera appel aux dons auprès de ses amis. Elle ira même à faire ce que l’on nomme aujourd’hui un mailing avec pour formule : « je suis ennuyée, très ennuyée, l’argent me ruine » ou dans un style plus télégraphique : « stop danger mortel, stop ». Mais pour le plaisir d’un trait spirituel, elle n’hésite pas à brocarder ceux qui lui tendent la main.

 

A l’instar des grandes figures féminines du XVIIIᵉ siècle, Louise de Vilmorin a le génie de la conversation  et dotée de l'art d'écrire des lettres. Épistolière remarquable, elle relate à longueur de journée, et pour divers amis, les événements qui émaillent son quotidien et celui de son entourage. Elle y fait preuve du même esprit de finesse, du même sens du trait ou du raccourci incongru que l'on retrouve dans ses poèmes et ses fictions. Ses correspondants se nomment Malraux, Morand, Nimier, Poulenc, René Clair, mais aussi Pierre Roy, Marthe Bibesco ou Gaston Gallimard, pour n'en citer que quelques-uns. Sa correspondance a fait l’objet de nombreuses éditions. 

La consécration

En 1955, elle reçoit le prix littéraire de Monaco, puis se tourne à partir de 1960 vers la poésie, la musique, et le salon qu’elle tient à Verrières-le-Buisson en compagnie d’André Malraux jusqu’à sa mort.


Lettre d'amour : lettre morte

 

Une lettre d'amour ? Oui, doux Seigneur

Mais à qui donc l'écrirai-je ?

Tous mes bouquets de bonheur

Sont poussières sous les neiges.

 

Neige, neige qui n'est pas de beau temps,

Beau temps qui n'est pas d'ivresse,

Neige de mes passe-temps

Et chevelure en détresse.

 

Ma main ne brode plus de mots d'amour

Doux Seigneur. L'âge m'emporte.

A tel revers nul secours.

 

Plus jamais

Adieu plaisirs de ces matins
Où l’heure aux heures enlacée
Veillait un feu jamais éteint.
Adieu. Je ne suis pas lassée
De ce que je n’ai pas atteint.

 

 

Hommage/Exposition à la femme de lettres

Pour le cinquantième anniversaire de sa mort, le Printemps des Poètes a rendu hommage à cette femme de lettres qui se disait « entrée par effraction en littérature ».  Le Département des Hauts-de-Seine lui a consacré une exposition à la Maison de Chateaubriand, du 19 octobre 2019 au 15 mars 2020.

 

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06 88 33 75 24

Email : 

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