C’est avec une grande émotion que Thierry Sajat, président de l’Académie de la Poésie Française, rendait hommage le 4 octobre 2025 à Marie-Thérèse Arnoux, sa marraine en poésie. Une grande poétesse dont l’adolescence a été endeuillée par la disparition d’un père adoré, Maurice Arnoux, célèbre aviateur et héros des deux guerres mondiales à qui elle rendra un vibrant hommage. Ce père mythique perd la vie au combat le 6 juin 1940, abattu par sept avions allemands en terre picarde.
Marie-Thérèse voit le jour le 1er juillet 1926. Elle a donc été conçue le 1er octobre 1925, il y a tout juste cent ans, précise Marie Hélène Du pêcher sa fille, poétesse et chanteuse. Lire la suite ...
De son vrai nom Pauline Mary Tarn (1877-1909), Renée Vivien est une poétesse, traductrice de Sappho, romancière et auteur de correspondances avec notamment Colette, Natalie Clifford-Barney, Romaine Brooks et Lucie Delarue-Mardrus.
Fille d’une Américaine et d’un Britannique fortunés, l’aisance financière lui permet de voyager à travers le monde et de bénéficier d’une brillante éducation. Elle finit par s’installer à Paris, s’éteint à trente-deux ans à l’issue d’une lente agonie durant laquelle, ne se nourrissant plus, elle sombre dans l’alcool et la drogue.
Surnommée « Sapho 1900 », Renée Vivien nous laisse des vers aux accents baudelairiens de grande beauté et puissance, écrits tout au long d’une vie trop courte dédiée à l’écriture. Lire la suite...
Sonnet
L’orgueil des lourds anneaux, la pompe des parures,
Mêlent l’éclat de l’art à ton charme pervers,
Et les gardénias qui parent les hivers
Se meurent dans tes mains aux caresses impures....
Sonnet féminin
Ta voix a la langueur des lyres lesbiennes,
L’anxiété des chants et des odes saphiques,
Et tu sais le secret d’accablantes musiques
Où pleure le soupir d’unions anciennes.
...
À Venise
Tout s’élargit. Le soir qui tombe est magnifique
Et vaste. Comme un Doge amoureux de la mer,
Parmi l’effeuillement des roses, la musique
Des luths, l’or qui flamboie ainsi qu’un rouge éclair,
Moi, j’irai, dominant le cortège mystique,
Et, somptueusement, j’épouserai la mer.
...
Tu l'as aimé mais je t'ai repoussé
Quand tu me l'as dit je t'ai rejeté
Si j'avais su admirer ton regard
J'espère en secret qu'il n'est pas trop tard
Emi Lengrand
14 ans
Classe de 4ème
Marne-la-Vallée
Mains douces, mains tendres, fortes comme les poings
Mains pour parler, compter, mains surtout pour toucher.
Mains pour façonner et aussi pour effacer.
Pour compter, oui, avec les cinq doigts de la main.
Rodrigue
16 ans
Paris
En tant que poète, il a publié ses textes dans des magazines et des anthologies (également en anglais, néerlandais, slovène et bientôt en traductions arabes) et les livres Admeto. Poesie dell’amore perfetto (Mobydick 2005) et Ik bemin (Serena Libri 2009). Il travaille actuellement sur un nouveau recueil intitulé Giovenzio.
Poèmes de Gandolfo Cascio
Heureux mes vers d’amour.
Cette fois, ils parlent d’un jeune
romain, du suprême moteur
d’une quelconque couleur obscure
Si le ciel ne se laisse pas confisquer par les seuls savants, il sait se laisser envoûter par les poètes de tous les temps.
Il nous inonde de ses étoiles comme pour nous attirer dans ses sphères les plus intimes que l’on a parfois peine à y croire.
Chacun se souviendra ici du plus ancien poème décrivant les étoiles : « L’Astronomia » en grec ancien « astronomie » Il est considéré comme un véritable poème fragmentaire de la Grèce antique attribué à Hésiode*durant l’Antiquité.
Si les astrologues prédisent l’avenir à partir des étoiles, le poète lit l’avenir dans les « étoiles constantes » des yeux du jeune homme comme l‘écrivait Shakespeare ou encore dans le coeur d’une femme qu’il ne reverra plus pour l’avoir trop étreint.
Pour le poète, la sagesse ne s’apprend pas puisqu’elle n’existe pas. Ainsi, admirer les étoiles, c’est prendre conscience de l’immensité du monde dans lequel nous évoluons. C’est aussi l’opportunité de méditer sur le sens de son existence !
Doina Gurita qui avait participé au concours "un poème pour la paix" a rejoint l'Académie. Elle écrit aussi bien en français qu'en roumain, sa langue maternelle.
Mère de cinq enfants, elle est professeur à l’Université « Petre Andrei » de Iasi, dans le domaine du Marketing. "J’ai étudié le français depuis l’école primaire, confie-t-elle puis au collège, au lycée et à l’université. J’ai une affinité pour cette langue, mais aussi pour la culture française. Je suis fascinée par tout ce qui est français, des petits détails de la cuisine aux châteaux et lieux fascinants, et surtout par l’histoire glorieuse, de Clovis à aujourd’hui.
J’ai eu la chance de faire des voyages en France, de visiter des lieux, d’échanger des expériences, mais l’étreinte la plus importante que ce pays m’ait donnée a été l’opportunité d’étudier en tant que doctorante en marketing à l’université « Jean Moulin », à Lyon".
Aujourd'hui, elle est membre de l’Union des Écrivains de Roumanie, de la Société des Poètes et Artistes de France, de l’Union Nationale des Écrivains d’Espagne, de l’Union des Journalistes Professionnels de Roumanie et de beaucoup d’autres sociétés et associations culturelles en Roumanie et à l’étranger.
LA VALLÉE DE LA LOIRE
Sous un ciel d’azur aux reflets de velours,
La Loire s’étire en un long chant d’amour,
Elle danse en miroir aux rives enlacées,
Où le temps s’endort dans l’ombre des passé.
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TOI MERE
Sous l’ombre du temps, l’aube douce ruisselle,
Mars pleut en parfums, en pétales dorés,
Le printemps renaît d’une étreinte éternelle,
Et dans tes bras purs, je deviens jours sacrés.
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RESTE, AMOUR !
Tu restes, mon amour, tard dans la nuit,
Comme le clair de lune qui écrit dans mon âme,
Des mots de désir, dans un murmure secret,
Quand le ciel regarde, les étoiles attendent.
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MAMAN, DOUCE MAMAN
Maman, douce maman, ombre au vent dispersée,
Dans l’éclat du matin, ton souffle m’a laissé,
Un écho de lumière au fond de ma main,
Un parfum de ciel dans le creux de mon destin.
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